C’est la plus grande (114 520 km²) et la plus peuplée des îles Antillaises (11.100.000 d’habitants).
Cuba produit en moyenne 44 millions de tonnes de tabac par an. La capitale : la Havane, 2 300 000 habitants.
Elle fût découverte lors du premier voyage de COLOMB en 1492. Celui-ci décrit les indigènes de cette manière: «Un tizon en la mano y yerbas para tomar sus sahumerias que ascostumbran.»
« Un tison a la main et les herbes dont ils avaient l’habitude de goûter le parfum. ».
Le climat est tropical à saisons alternées et la côte orientale (Matanzas, la Havane) est qualifiée de « très arrosée » et ceci nous intéresse pour la suite.
Les vastes plaines composant l’essentiel du pays, la population est répartie de manière homogène. Seules les régions centrales et orientales de l’île comportent un relief.
Il y a un fort suivi de la scolarisation : environ 77% pour l’enseignement secondaire et seulement 3% d’analphabètes.
On estime que 22% de la population active travaille dans l’agriculture (tabac, agrumes, canne à sucre,…) qui représente 63% du PNB national.
Le seul jour férié officiel est le 1er Janvier. C’est la prise de contrôle de l’Etat Cubain par CASTRO et la victoire des chefs révolutionnaires sur les Etats-Unis.
La langue officielle est l’Espagnol mais, le tourisme aidant, il n’est pas rare de se faire comprendre en anglais, voir même en français. L’activité touristique est devenue, à ce jour, la première ressource économique du pays.
L’Etat Cubain a du palier à la chute du bloc Soviétique, avec qui les échanges lui permettait un isolement (export des produits du sucre, import de machines industrielles), par une ouverture sur le monde.
La Havane présente une architecture partagée entre un style colonial, souvenir des Espagnols et une empreinte plus moderne, preuve du passage des Américains.
La ville fût une escale pour les flottes en direction de Carthagène. Très riche et convoitée, elle est envahie par des flibustiers Anglais en 1762.
Au XIXeme siècle, c’est également une plaque tournante commerciale entretenant des rapports privilégiés avec les Etats-Unis (principalement le tabac et le sucre).
On y trouve une concentration des activités intellectuelles et culturelles de Cuba.
Les plus grandes fabriques de cigares s’y trouvent :
la Corona, Partagas, Romeo y Julieta, El Laguito.
Comme vue précédemment, le climat se prête à la fabrication des puros (cigares) :
l’hygrométrie est idéale pour éviter une éventuelle dégradation des feuilles de tabac et garder la souplesse requise pour les manipulations de confection.
On dénombre quelques 900 références, une vingtaine de taille différentes, 70 nuances de couleurs de cape (du clair au foncé et du vert au rouge) et 175 millions de pièces produites en 2000.
Cuba a ce que certains considèrent comme l’environnement idéal pour la culture du tabac à cigare. Le sol de l’île permet aux plantes de produire des feuilles de très haute qualité. En particulier, les feuilles de tabac utilisées pour la cape et la tripe, considérées comme la partie la plus importante du cigare, atteignent une forme exceptionnellement parfaite à Cuba.
Le temps est également important. L’humidité sur l’île est idéale pour la croissance et le séchage des plantes.
En plus des facteurs environnementaux, les Cubains ont des centaines d’années d’expérience dans la culture, leur fournissant des calendriers très précis pour les techniques de récolte et de séchage.